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Dénonçant la suffisance et l’insuffisance des médias, du jargon psychologique et sociologique dans un procès en pédophilie, ou découvrant, dans un orphelinat russe, l’immense capacité d’amour des enfants, c’est avec ironie, dérision et une touche de mélancolie que l’américain Charles D’Ambrosio cherche la richesse de l’individu, au-delà de la bien-pensance quotidienne.
Dans une langue libre, dense, ses articles, publiés entre 1992 et 2004, pourfendent langue de bois, fanatismes, travers de l’Amérique contemporaine. Ils insistent sur la nécessité de redécouvrir les mots pour retrouver amour et compassion, espoir et optimisme. Autant que les nouvelles récemment traduites, Le musée des poissons morts (N.B. juin 2007), ces textes, tous reliés par les thèmes de l’aliénation et de la perte, captivent.