Nous disparaissons

HEIM Scott

Scott vit à New York. Accro à la meth, cette drogue qui lui donne confiance en lui, il en a maintenant besoin pour survivre. Du Kansas, sa mère lui demande de venir l’aider dans sa recherche d’enfants disparus, quête qui l’accapare toute entière alors qu’elle lutte contre un cancer en phase terminale. Elle espère sortir son fils de la dépression, l’aider à décrocher.

 Dans une atmosphère glauque et médicamenteuse, souvenirs d’enfance, fugues, disparitions, enlèvements vrais ou faux s’entremêlent et sous-tendent ce face à face mère-fils ; une tendresse profonde réunit ces deux êtres. Scott arrivera-t-il à résoudre les interrogations obsessionnelles de sa mère ? Après Mysterious skin (N.B. février 2006) – une histoire de pédophilie vue du côté des enfants – ce nouveau récit, parfois insoutenable dans l’évocation de la déchéance et de la mort, témoigne d’un certain talent d’écriture.