Nola forever

FERNANDEZ Fabien

Julian et Roxanne, jeunes amants aux parents ennemis, se sont donné la mort en plein ouragan. Tous les médias locaux, les réseaux sociaux parlent et s’interrogent sur ces Roméo et Juliette de Nola, l’autre nom de la Nouvelle-Orléans. La journaliste Dakota Shakespeare souhaite faire la lumière sur la naissance de leur amour et sur le contexte de leur disparition, que ce soit par des filatures ou des visionnages de vidéos du jeune couple.  À partir d’un phrasé saccadé qui se veut musical et de références en pop culture contemporaine, l’auteur aspirait à transposer à notre époque l’ampleur et la fougue de la tragédie de Shakespeare. Des ambitions très élévées pour un résultat décevant : l’ambiance est sordide de bout en bout, le style d’écriture est de qualité médiocre et les personnages n’ont aucune épaisseur. L’empathie pour les amants de Nola n’est pas au rendez-vous. (P.E. et M.-T.D.)