Ni fleurs ni couronnes Suivi de Sous la cendre.

KERANGAL Maylis de

Ces deux courts romans ont ceci de commun : une Ă©criture sĂšche, rapide, minĂ©rale en quelque sorte, une intrigue chaque fois fĂ©roce, la mort sollicitĂ©e et, en filigrane, l’attirance physique entre l’homme et la femme. Dans l’un, « Ni fleurs ni couronnes », le Lusitania a Ă©tĂ© torpillĂ© non loin des cĂŽtes irlandaises ; on repĂȘche les noyĂ©s contre rĂ©tribution et, pour le cadavre d’un milliardaire, une somme Ă©norme est promise
 « Sous la cendre », c’est l’ascension du Stromboli : la chaleur, la sueur, le souffle qui manque, la sensualitĂ© qui s’introduit dans l’amitiĂ© de deux garçons avec la prĂ©sence de la belle Antonia. Et c’est le drame


 

Deux textes Ă©poustouflants par l’auteur de La vie voyageuse (NB juillet 2003).