Ne jouez pas avec le feu.

ROBINSON Peter

Deux péniches, sur un canal du Yorkshire, sont détruites en pleine nuit par un incendie. On retrouve deux squatters calcinés : une jeune droguée et un artiste peintre, surtout doué pour produire des faux de maîtres célèbres, Turner par exemple. Lorsqu’un nouvel incendie ravage une caravane et fait une troisième victime, l’inspecteur Banks et son adjointe Annie Cabbot sont convaincus que ces incendies sont criminels et qu’il existe un lien entre eux. Mais lequel ? Et les relations difficiles du commissaire et de son assistante – ils viennent de mettre fin à une liaison malheureuse – ne faciliteront pas l’enquête.

 

C’est le seizième roman d’un Anglais qui vit à Toronto mais est né dans le Yorkshire dont il sait faire revivre les brumes et l’ambiance des pubs, pour une nouvelle enquête du sympathique inspecteur Banks (cf. L’été qui ne s’achève jamais, N.B. avr. 2004). L’intrigue est menée à bon rythme et va de pair avec l’approfondissement du caractère des personnages, même secondaires, le tout en finesse. Un excellent et très agréable roman.