Monte-Carlo

TERRIN Peter

1968, Monaco grand prix de Formule 1. Jack Preston, mécanicien reconnu et talentueux, effectue les derniers réglages sur la Lotus prête à partir. Soudain une explosion retentit, menaçant Lily, jeune actrice adulée du public, qui s’est approchée inconsidérément du circuit. Jack se précipite sur elle pour la sauver, et ressort gravement brûlé. Imaginant être le héros de cette journée, il va de déception en déception et se fait licencier par l’écurie Lotus. Il recherche alors Lily afin de rétablir la vérité sur son sauvetage, qu’elle seule connaît.  Avec des chapitres courts et un rythme enlevé, Peter Terrin (Le gardien, NB décembre 2013) nous entraîne dans l’univers des courses de bolides de Formule 1, prisées d’amateurs de sensations fortes et de mondanités présidées par les princes de Monaco. La passion du mécanicien chevronné pour son métier est palpable. L’ambiance des préparatifs de la course où se côtoient les pilotes les plus prestigieux est très bien analysée. Parallèlement c’est aussi l’histoire d’un drame humain, celui d’un homme frustré à la recherche d’une reconnaissance de son acte héroïque. Cette distance entre désir et réalité est illustrée par une écriture sobre. Reconnaissance, rêves, gloire, reconstruction sont les moteurs de ce roman aux multiples rebondissements. (A.V. et F.L.)