Mon violon argenté

LONCKE Aurélien

Franne, quinze ans, se souvient de sa première visite, avec sa mère, au kiosque à musique. Toutes deux étaient restées sous la pluie à écouter les violonistes jusqu’à la fin de leur concert. Sa mère est morte peu après mais la musique était entrée dans la vie de Franne. Elle a hérité du violon de sa mère et commencé à jouer, dès sept ans. Maintenant son rêve est d’entrer au Conservatoire où sa mère avait fait ses études. Mais son père s’y oppose, de façon catégorique : c’est trop loin, dans les terres et lui, le marin, ne peut se séparer de sa fille… Un jour où Franne erre près du port, une terrible tempête s’annonce.

C’est Franne qui raconte, dans un long texte introspectif aux nombreuses digressions. À un souffle romanesque se mêle une très fine observation des sentiments intimes. Mais les descriptions sont un peu longues et l’écriture poétique parfois un peu maniérée. L’histoire est aussi l’expression de la solitude d’une adolescente, qui hésite entre détresse et violence. À partir de 13 ans. Du même auteur : À la rencontre des cygnes (N.B. juin 2008).