Mon vieux ; 1

MORIYAMA Tsuru

Une maison qui brûle ? Un homme qui brutalise sa fille ? Une attaque de gangsters ? – Peu importe. Takesha est là. Couturé de cicatrices, mais invincible, armé d’une pelle, d’une matraque ou d’un tesson de bouteille, il va tuer, réduire en bouillie, hacher menu tout ceux qui oseront attaquer sa famille. Sa seule nourriture est le saké qu’il boit par bassines entières. La prison ou l’hôpital ne sont que des épisodes. S’il frôle la mort, toujours il reviendra vainqueur, père exigeant et tyran domestique.

Le propos de l’ouvrage est parait-il d’illustrer « le concentré d’amour paternel et de virilité ». En l’occurrence, il s’agit surtout de bains de sang, heureusement l’image est en noir et blanc, surtout en noir d’ailleurs. Autrement, le rouge jaillirait au visage du lecteur et lui dégoulinerait presque sur les mains. Pour les amateurs de cette version moderne des récits héroïques japonais, il reste deux tomes à paraître.