Mon doudou divin

Wera, journaliste free-lance à court d’articles et d’argent, a trouvé l’idée d’une pige dans la petite annonce d’un stage à La Béatitude. Sur place, autour des organisateurs du stage, Adrian et Annette, elle découvre quatre participants singuliers, en quête d’eux-mêmes et de spiritualité : Madeleine qui semble porter la misère du monde dans son sac à dos, un ex-médecin, un jeune musulman et une femme sans personnalité. Durant trois semaines, chacun tente d’exprimer son mal-être. Après deux romans à succès dont Le caveau de famille (NB mai 2011), Katerina Mazetti poursuit dans la veine humoristique de la comédie de moeurs sur un sujet contemporain : la recherche de soi-même et de repères au sein d’un groupe. L’histoire, vue alternativement par Wera, préoccupée par son article, et par Madeleine, est traitée avec dérision. Au fil du récit, chacun dévoile ses secrets, ses aspirations ; des amitiés se nouent, des inimitiés surgissent. L’auteur aborde d’une écriture tonique les thèmes souvent profonds des contradictions humaines, faux-semblants, espoirs et drames intimes, mais la réflexion reste superficielle. L’histoire est peu crédible et les personnages artificiels.