Mon cher amour

BRAMI Élisabeth

Stanislas, jeune étudiant, s’éprend de la chanteuse Tamara et assiste, au premier rang, à tous ses récitals. Il lui adresse des lettres parfois désespérées, parfois remplies d’espoir. Seule et finalement touchée, elle lui répond. Ils se rencontrent et s’en suit une relation passionnée. Face à un Stanislas confiant, Tamara s’effraie de leur différence d’âge et d’une nouvelle concernant sa santé.

 Le principal écueil de l’échange épistolaire comme base d’un roman est la répétitivité. L’auteur n’y échappe pas totalement, surtout dans les premières lettres de Stanislas. Les séquences descriptives de l’évolution des sentiments des protagonistes, plus vivantes, animent heureusement le récit dont la fin, romantique et mélodramatique à souhait, peut être perçue diversement : conclusion habile ou désir de tirer des larmes.