Moi, Ghisla, soeur de Charlemagne

LAPOUGE Laure-Marie

Selon la coutume franque, les royaumes de PĂ©pin le Bref sont partagĂ©s Ă  sa mort entre ses deux fils : Carloman aura l’Ouest, Charles l’Est, l’Aquitaine est coupĂ©e en deux. Bien vite, les frĂšres entrent en conflit, surtout Ă  cause de Didier roi des Lombards, et du Pape. Carloman meurt opportunĂ©ment, et Charles annexe ses terres
 BientĂŽt il se fera appeler Charlemagne. Tous ces Ă©vĂ©nements sont racontĂ©s par sa soeur Ghisla, aimĂ©e, trop aimĂ©e ! Ils ont une liaison secrĂšte, mais prolongĂ©e ; ils auront un fils Roland qualifiĂ© de neveu, qui mourra Ă  Roncevaux. Sur ordre de Charles, cette escarmouche sera magnifiĂ©e par le poĂšte, et le fidĂšle Ganelon hĂ©ritera du rĂŽle de traĂźtre.

 

Ce roman historique est assez documentĂ©, mĂȘme si le sujet principal, l’amour entre le frĂšre et la soeur, est probablement inventĂ©. Le temps des Carolingiens Ă©tait surtout peuplĂ© de batailles entre lesquelles les moeurs des seigneurs et des dames Ă©taient fort libres. La multiplicitĂ© des personnages et les atermoiements de Ghisla nuisent Ă  la comprĂ©hension du rĂ©cit, malgrĂ© un style clair.