Michel Onfray, le principe d’incandescence

TORRENS FRANDJI Martine

La personnalitĂ© de Michel Onfray (Le magnĂ©tisme des solstices, NB dĂ©cembre 2013) suscite des rĂ©actions contrastĂ©es. Avant de se risquer Ă  ce portrait nuancĂ©, colorĂ© d’une Ă©vidente sympathie, Martine Torrens Frandji a lu la totalitĂ© de son oeuvre, considĂ©rable. La dure vie de son pĂšre, des annĂ©es de pension malheureuses ont Ă©veillĂ© trĂšs tĂŽt le regard critique de l’enfant et ont uni Ă  jamais le poids du rĂ©el, l’importance du corps et de la nature, Ă  la rĂ©flexion philosophique. Individualiste altruiste, Onfray sculpte de conserve sa vie et son oeuvre, brĂ»lant jusqu’à l’incandescence et mettant la libertĂ© au-dessus de tout. La crĂ©ation de l’UniversitĂ© populaire de Caen, de l’UniversitĂ© populaire du goĂ»t, illustre ces positions. PoĂšte, il lit Rimbaud, Jouffroy, Segalen, Michaux
 Bourdieu, Montaigne, Camus, Bachelard, Foucault ont Ă©clairĂ© ses dĂ©buts
 Il cĂ©lĂšbre les artistes amis, Veličković, PollĂšs, Pignon, Aillaud, Adami
 L’auteur de cet essai Ă©rudit enseigne la littĂ©rature française Ă  Salamanque. Elle Ă©crit notre langue. Superbement.Â