Mère parfaite

DOLAN Casey B.

Sud-africaine, Amber obtient une bourse à l’université de Los Angeles. Elle y rencontre et épouse Wade, qui devient un brillant chirurgien dentiste. Avec leur fils Tyler ils quittent la Calfornie pour Boston. Deux fausses couches la déstabilisent ; son mari est souvent absent, son fils s’éloigne d’une mère trop possessive. Elle se sent seule et inutile. Quand Joshua, le meilleur ami de Tyler, est rejeté par ses parents, elle décide de s’en charger. Installé dans la maison, il devient son amant… La famille se déchire. Hospitalisée pour un cancer, Amber va mourir dans des conditions qui attirent l’attention de la police. Peu avant sa mort, l’héroïne raconte et explique sa vie, ses espoirs, ses déceptions, dans une sorte de journal intime. Il est entrecoupé de longs entretiens d’une psychologue mandatée par la police avec le mari, le fils et l’amant, qui eux aussi relatent ce qu’ils ont vécu. Ce procédé narratif rend ce premier roman assez plat, confus et sans véritable suspense. Au fil de péripéties mélodramatiques et répétitives s’émoussent peu à peu l’intérêt et la sympathie que l’on pourrait éprouver pour les malheurs de la pauvre Amber, femme frustrée habitée d’un besoin viscéral et maladroit d’être aimée.