Ma vie avec Courbet

TREINER Sandrine

Sandrine Treiner (L’idĂ©e d’une tombe sans nom, Les Notes novembre 2013), ancienne directrice de France Culture est arrivĂ©e chez Gallimard Ă  la rentrĂ©e comme directrice de la collection nommĂ©e « Ma Vie avec  ». Dans son dernier ouvrage, elle propose « Sa vie » avec Gustave Courbet et commence par la destruction de la colonne VendĂŽme qui mena le peintre sur le banc des accusĂ©s Ă  Versailles aprĂšs la Commune de Paris. NĂ© Ă  Ornans dans le Doubs en 1819, il termine ses Ă©tudes Ă  Besançon avant de partir pour Paris afin de s’affirmer en tant que peintre et ĂȘtre exposĂ© au « Salon » qui consacre les artistes. Peintre de la rĂ©alitĂ©, son amitiĂ© avec le philosophe Proudhon le transforme en un artiste dont la vĂ©ritĂ© sera dĂ©sormais artistique et politique. Au sommet de sa gloire pendant la Commune, il est condamnĂ© Ă  six ans de prison Ă  la fin de l’insurrection trĂšs sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ©e par le gouvernement. À sa sortie, il s’exile en Suisse et y meurt en 1877. Ce petit texte est difficile Ă  suivre, l’auteur mĂȘlant et comparant sa vie personnelle et celle du peintre, et de nombreuses rĂ©pĂ©titions lassent, malgrĂ© l’intĂ©rĂȘt de discussions sur la nature de l’art en gĂ©nĂ©ral et de la peinture surtout. (M.-F.C. et B.T.)