Ma fille

SHEMILT Jane

Jenny est mĂ©decin, son mari Ted, neurochirurgien. Ils ont trois enfants : des jumeaux Ed et ThĂ©o et Naomi quinze ans, la plus jeune. Un soir, Naomi ne rentre pas du thĂ©Ăątre oĂč elle jouait l’hĂ©roĂŻne de West Side Story avec les Ă©lĂšves de son lycĂ©e. Cette disparition incomprĂ©hensible force Jenny Ă  se poser toutes sortes de questions. Elle dĂ©couvre petit Ă  petit tout un cĂŽtĂ© secret de la vie de ses enfants – et de son mari – qui lui a Ă©chappĂ©.   Ce premier roman de Jane Shemilt, elle-mĂȘme mĂ©decin, analyse avec beaucoup de vraisemblance le sentiment de culpabilitĂ© d’une femme dĂ©bordĂ©e par sa vie professionnelle et persuadĂ©e d’avoir Ă©chouĂ© dans son rĂŽle de mĂšre, dans son Ă©coute et sa relation avec ses enfants. On suit ses Ă©tats d’ñme, son dĂ©sarroi, sa douleur sur deux Ă©poques : pendant les quelques jours qui suivent la disparition, puis un an plus tard dans le Dorset oĂč elle cache sa dĂ©pression. Ce cĂŽtĂ© psychologique est la partie la plus intĂ©ressante et la plus rĂ©ussie du livre dont l’intrigue en elle-mĂȘme comporte quelques invraisemblances, surtout Ă  la fin. (M.-F.C. et M.-N.P.)