L’or du chemin

PRÉVAL Pauline de

Florence, Quattrocento. Fils de teinturier, le jeune Giovanni ne rĂȘve que d’ĂȘtre peintre ; chassĂ© par son pĂšre, il entre dans l’atelier d’un disciple de Giotto, Starnina, oĂč il progresse dans l’art de la fresque et devient son premier assistant. Il rencontre Brunelleschi qui l’exhorte Ă  travailler toujours plus, et surtout il tombe amoureux de Leonora, dont la famille le rejette. Il l’enlĂšve, l’Ă©pouse en secret, mais elle est reprise et enfermĂ©e dans un couvent oĂč elle meurt de la peste. DĂ©sespĂ©rĂ©, il mĂšne une vie d’errance avant de revenir Ă  sa vocation, la peinture.  La journaliste Pauline de PrĂ©val nous donne ici son premier roman. Elle s’est bien documentĂ©e sur la Renaissance florentine, et son hĂ©ros, personnage fictif attachant, Ă©volue parmi les artistes les plus connus de l’époque. Tous se posent des questions sur les techniques, la recherche de la lumiĂšre, la finalitĂ© de l’art et le sens de la vie. Un roman d’apprentissage, mais aussi une quĂȘte mystique qui auraient pu retenir l’attention s’ils n’avaient Ă©tĂ© desservis par un style souvent alambiquĂ© et des envolĂ©es lyriques convenues.  (D.C. et M.S.-A.)