Libica : Michel-Ange et la Sibylle

LE NINÈZE Alain

En 1510, Michel-Ange peint la Chapelle Sixtine et Jules II rĂšgne sur la chrĂ©tientĂ©. Livio, secrĂ©taire du pontife, ami et modĂšle du peintre, lui lit un manuscrit en latin, dĂ©couvert dans un temple sibyllin. Le texte relate une Ă©trange vision de l’empereur Auguste : une Vierge Ă  l’enfant, nouveau roi du Monde. Le souverain a dĂ©pĂȘchĂ© un Ă©missaire interroger les oracles mĂ©diterranĂ©ens. Celui de Lybie acrĂ©dibilisĂ© l’apparition. Les lectures de Livio inspirent les cĂ©lĂšbres fresques du Florentin, victime de jalousies (RaphaĂ«l
) des humeurs papales, de traquenards et de complots. Deux voix narratives scandent le rĂ©cit. Écrite Ă  la premiĂšre personne, la vie romaine de Michel-Ange cĂŽtoie les nombreuses aventures d’un visiteur de sibylles Ă©loquentes, racontĂ©es avec une puissante imagination. Les chapitres courts et un style vivant restituent la vie quotidienne et culturelle de deux Ă©poques bien diffĂ©rentes. À nouveau inspirĂ© par Rome, l’auteur de Sator : l’Ă©nigme du carrĂ© magique (NB juillet 2008) ne convainc guĂšre dans ces histoires tortueuses et parfois invraisemblables ! Heureusement, en fin d’ouvrage, des rĂ©fĂ©rences Ă  de possibles sources renseignent sur l’origine du roman.