L’homme qui tua Roland Barthes et autres nouvelles

CLERC Thomas

Ces dix-huit nouvelles ont un dĂ©nominateur commun, la mort violente, celle que vous inflige un tiers mais aussi celle que l’on s’inflige en se suicidant. Chacune s’ouvre par une phrase identique « L’homme qui tua
. ». Qui tua, entre autres, Gianni Versace, Pier Paolo Pasolini, Roland Barthes. Ces victimes cĂ©lĂšbres ou anonymes comme l’arriĂšre-grand-pĂšre de l’auteur ou l’ami trop tĂŽt disparu se confrontent une derniĂšre fois Ă  leur tueur.

 

L’auteur s’inspire de faits rĂ©els et laisse ensuite agir son imagination. Il se concentre sur le tandem tueur-victime et s’intĂ©resse surtout Ă  la psychologie du criminel, il se substitue Ă  lui et s’approprie son mode de pensĂ©e. Il y parvient si bien qu’à chaque nouvelle correspond une forme originale et un style propre au personnage. Mais cette Ă©criture trĂšs maĂźtrisĂ©e ne masque pas la duretĂ© des thĂšmes choisis, tueurs en sĂ©rie, prostitution masculine, et il en Ă©mane beaucoup de dĂ©sespĂ©rance.