L’Histoire du scorpion qui ruisselait de sueur

MUSALLAM Akram

Ramallah, Palestine, entre 1988 et aujourd’hui. Le narrateur se souvient du fascinant scorpion tatouĂ© sur le corps d’une jeune Française qui termine la nuit avec lui dans le dancing oĂč il travaille. Il en rĂȘve, il y pense sans arrĂȘt. Il se souvient aussi de son pĂšre qui a perdu une jambe Ă  cause d’un clou rouillĂ©. L’impuissance de son pĂšre, de tous ceux qui veulent partir, ces vides et ces mutilations le conduisent Ă  Ă©crire : il s’installe sur une place de parking, un lieu qui l’inspire, et se lie d’amitiĂ© avec le gardien, un ancien prisonnier


 

Akram Musallam, journaliste et Ă©crivain palestinien de trente-deux ans, dĂ©crit avec dĂ©rision et luciditĂ© « l’AutoritĂ© palestinienne » et sa corruption inefficace, la guerre avec ses morts, ses explosions, son sang. Il parle avec amertume et tendresse de l’amour et de la famille, de l’occupation, des ĂȘtres chassĂ©s de chez eux, de l’Intifada, des prisons. Le style est Ă©lĂ©gant et parfois poĂ©tique. Au fil des pages, la rĂ©alitĂ©, le souvenir, le rĂȘve se mĂȘlent avec finesse.