L’exilé. (L’héritage d’Émilie ; 3.)

MAGNIN Florence

1920. Émilie a quitté Paris pour le Connemara et le château légué par son oncle Hatcliff qui s’avère être une porte oubliée ouvrant sur une planète lointaine où l’on ne vieillit pas. Trois récits s’entremêlent : les recherches de la jeune fille, l’arrivée sur Terre d’un exilé de Thétis à une époque reculée et sa lutte contre le vieillissement qui s’accélère, le destin d’Hatcliff parvenu par hasard à l’entrée du labyrinthe secret.

Les paysages de Thétis et son peuple techniquement avancé sont peints en grandes vignettes aux lignes épurées alors que le domaine irlandais est planté avec minutie et romantisme, d’un trait décoratif. Les renvois historiques à différentes époques du site sacré sont précis. Riche palette aux dominantes vertes et illustration esthétique pour ce thème de science-fiction où le merveilleux tient plus de place que la technique dans un scénario complexe et foisonnant.