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Perché sur une montagne rocheuse, un superbe cheval blanc défie trois méchants cavaliers qui veulent le capturer puis, de lui-même, se présente dans leur ranch et les emmène faire une promenade au galop. Il est bien assez fort pour porter trois hommes sur son dos ! Ce qui devait arriver arrive, l’un des cavaliers désire le cheval pour lui seul et précipite ses deux comparses dans un abîme. Comment se fait-il alors que le cheval ne lui paraisse plus tout à fait le même ?
Les images captent immédiatement le regard : trois cavaliers se profilent sur une hauteur, comme Les trois brigands de Tomi Ungerer. Un rouge, un bleu, un jaune, avec leurs grands sombreros sous lesquels se dissimulent des visages fermés, ils semblent modelés dans l’argile, comme l’étonnant cheval blanc. Les grands espaces désertiques, les vastes ciels bleus, le relief des montagnes, les ombres portées, les angles de vue audacieux créent des scènes dont l’ampleur permet à l’imagination de s’envoler… et de retomber quand l’histoire devient très noire. Le temps de la réflexion est venu. Pour le plaisir de l’oeil avant tout et l’intérêt d’une discussion.