Les voix de l’asphalte

DICK Philip K.

&

 

À San Francisco, en 1952, le jeune Stuart Hadley travaille dans un petit magasin qui vend des tĂ©lĂ©visions et rĂ©pare des radios. Il devrait ĂȘtre heureux ; assez beau, il a une femme charmante Ellen, ils attendent un bĂ©bĂ©, mais il n’a de goĂ»t pour rien. Son patron essaie de le sortir du marasme, sans succĂšs. Il va Ă©couter le fondateur d’une secte, n’est pas convaincu, rencontre une femme Ă©trange Marsha, a des rapports haineux et sans lendemain avec elle, se sent de plus en plus mal


 

L’auteur, dĂ©cĂ©dĂ© en 1982, a Ă©crit ce roman en 1953, avant de devenir cĂ©lĂšbre dans la science-fiction. C’est un livre trĂšs long, trĂšs lent, verbeux, qui accable le lecteur par son atmosphĂšre glauque ; on peut y voir une critique d’une certaine middle class, mais aussi le reflet des expĂ©riences de Philip. K. Dick lui-mĂȘme, qui a Ă©tĂ© vendeur de radios, a participĂ© Ă  des dĂ©rives sectaires et a Ă©tĂ© poursuivi toute sa vie par la paranoĂŻa. La fin du roman paraĂźt bien artificielle.