Les voiles écarlates (Largo Winch ; 22)

GIACOMETTI Éric, FRANCQ Philippe

Largo Winch est tombé de son piédestal dans le monde de la finance. En effet, les traders à haute fréquence de son groupe sont responsables d’un krach financier. Et pour ne rien arranger, une vidéo virale le montre, armé, s’en prenant à des alter-mondialistes. Comme si cela ne suffisait pas, les dix titres de possession de son empire ont été volés, alors même qu’il essayait de les mettre à l’abri. Il se retrouve coincé dans un data center avec la tradeuse de son groupe qui est censée être la responsable du krach. Ils s’en sortent quasi par miracle juste avant que le bâtiment n’explose. Et, comme par hasard, c’est alors que les voleurs de ses titres le convoquent à Saint-Petersbourg.  On continue à regretter que ce ne soit pas Jean Van Hamme qui signe le scénario : celui-ci est de plus en plus lourd et convenu, même pour des familiers du monde de la finance. De plus, Largo Winch se met à ressembler à James Bond : tant il parvient à se sortir de n’importe quelle situation désespérée grâce à une audace phénoménale et à des capacités physiques supérieures à celles de cascadeurs professionnels. Heureusement, Philippe Franck reste aussi précis dans son dessin et met en page ces aventures de façon agréable. (H.T. et C.D.)