Paradis artificiels (Section Financière ; 4)

MALKA Richard, MUTTI Andrea

In extremis, Jonquille, jeune lieutenant de la Section Financière, est sortie des griffes de Ana-Amalia, la n°2 d’une société secrète, l’Opus Scientilique. Mais le dirigeant de l’Opus, Jifqua, veut transformer les États-Unis en paradis, par la diffusion générale d’un poison transformant les hommes en doux moutons… La CIA et la Section Financière travaillent ensemble afin d’éviter ce cauchemar. Leur adversaire, l’Opus, a une longue histoire derrière elle qui remonte à Henri IV et Sully, et elle a toujours oeuvrée pour le bien de l’humanité. Oui, mais Jifqua est complètement fou… Le virus part dans les airs au-dessus du pays ! Comment cela va-t-il se terminer pour Jonquille et son chef, le procureur Caïn ?

 

Suite et fin de cette série mouvementée. Le scénario repose sur une course poursuite manichéenne, entre des très bons et des méchants un peu cinglés. Le dessin est noyé dans des couleurs sombres ou sépia, soulignant le caractère dramatique de ces aventures. On est un peu déçu dans ce tome par la quasi absence de la « finance », la Section Financière est devenue une cellule antiterroriste. Cette aventure série B se laisse lire, sans cependant renouveler le genre.