Les trois poils de la barbe d’or du diable

RAPAPORT Gilles

Le roi aimait Ă  discuter avec son jardinier, dĂ©jĂ  ĂągĂ©, et proposa mĂȘme de devenir le parrain de son fils, venu tardivement. Mais le jour du baptĂȘme, le vieil homme imprudent prononça le souhait que son fils Ă©pouse plus tard la fille du roi nouvelle-nĂ©e. Le bĂ©bĂ©, victime de la vindicte du roi, fut sauvĂ© et Ă©levĂ© par un marchand loin de la cour. Devenu jeune homme, son histoire fut reconnue par le roi, qui n’avait rien perdu de son ressentiment
Quand le Diable est nanti d’une mĂšre compatissante
 TrĂšs belle reprise d’un conte peu connu, prĂ©sentĂ© ici dans sa version originale recueillie

au XVIIIe siĂšcle. La langue classique trouve un Ă©cho rĂ©ussi dans les puissantes et sombres illustrations de Gilles Rappaport, mĂȘlant diffĂ©rentes techniques. Sur des fonds brouillĂ©s, les personnages en costume de cour Ă©voluent sur des Ă©lĂ©ments de dĂ©cor Ă©voquant la grandeur de Versailles, tels des pantins soumis aux caprices du destin et d’un monarque dont les traits Ă©voquent inĂ©vitablement Louis XIV.