Les sorcières sont des miroirs.

DESANTI Dominique

Un banal accident de circulation en pleine ville fait se rencontrer puis se découvrir deux femmes qui, a priori, n’avaient aucun point commun. Antonia a participé aux secours, discrètement. Ludovine est l’accidentée. La première, jadis musicienne, se voue désormais aux exclus et leur prodigue des conseils psychologiques. Elle a parfois quelqu’un dans sa vie. Il y a quelques années, la seconde, rousse passionnée, a quitté mari et enfant. Elle cherche actuellement à renouer avec son fils et brûle pour un jeune peintre russe, saint-pétersbourgeois. Les deux femmes se confient par chapitre alterné. Peu à peu le passé refait surface. Les années d’engagement politique et d’Occupation revivent et expliquent le comportement de l’une et de l’autre.

Tout cela est peu crédible et arrive à lasser. Ces essais d’auto-analyse ne sont pas vraiment convaincants. On peut préférer les biographies du même auteur (Le Roman de Robert Desnos, N.B. déc. 1999).