Les gens sont les gens

CARLIER Stéphane

Nicole a cinquante-sept ans. Elle est psychanalyste, trĂšs calĂ©e, un peu dĂ©boussolĂ©e, et son couple va mal. Un soir, elle dĂ©cide de passer le week-end chez une amie ; la visite n’est pas enthousiasmante, mais la fermiĂšre d’à-cĂŽtĂ© a enfermĂ© un porcelet dans une cabane pour l’engraisser. TraumatisĂ©e par cet emprisonnement, Nicole libĂšre clandestinement le porcelet, le met dans sa voiture, et les aventures commencent ! Entre dĂ©gĂąts matĂ©riels et complicitĂ© affective, un tandem improbable est nĂ© ! Avec humour et rĂ©alisme, l’auteur campe une vie qui tombe en ruines, sous des dehors bourgeois et installĂ©s. Le rythme est rapide, les Ă©vĂ©nements les plus surprenants vont de soi et s’enchaĂźnent dans un tohu-bohu jubilatoire. Ici, comme dans Grand amour (NB juin 2011), l’auteur invite Ă  aller au bout de ses envies et construit un monde oĂč tous les dĂ©sirs se rĂ©alisent sans dĂ©gĂąts collatĂ©raux, sous l’égide bĂ©nĂ©fique du cochon, animal gĂ©nĂ©rateur d’équilibre !