Les sept jours de Peter Crumb

GLYNN Jonny

&

 

Londres, aujourd’hui : Peter Crumb, Anglais ordinaire dont la vie a Ă©tĂ© brisĂ©e par l’enlĂšvement et le meurtre de sa fille, erre dans la ville et dans sa tĂȘte. Il a dĂ©cidĂ© de vivre sa derniĂšre semaine en accomplissant des actes d’une violence extrĂȘme : meurtres (il viole ou dĂ©coupe ses victimes), dĂ©gradations physiques sordides (drogues dures, visites aux pĂ©ripatĂ©ticiennes). À l’absurditĂ© de sa vie rĂ©pond l’absurditĂ© de ses actes. SchizophrĂšne, Peter oscille entre le bien et le mal, glissant entre les mailles de la normalitĂ©.

 

Jonny Glynn a choisi un hĂ©ros de fait-divers dont le combat intĂ©rieur et les crimes relayĂ©s par une plume crue laissent nausĂ©eux. Il construit ce premier roman comme un journal intime, chaque chapitre correspondant Ă  une journĂ©e oĂč la bestialitĂ©, la sauvagerie se succĂšdent sur fonds de dĂ©tresse psychique et physique. La solitude et la misĂšre morale engendrent la folie et la violence. MĂȘme si l’auteur suggĂšre qu’il reste une fenĂȘtre de bontĂ© en tout homme, son roman rĂ©pugnant et terrifiant ne peut ĂȘtre mis entre toutes les mains.