Les proies

Un prisonnier, cobaye d’un programme secret de recherche sur l’immortalité, s’évade, mais décède dans le train qui l’emmène à Bordeaux. La contagion s’étend à une vitesse vertigineuse: les Bordelais tombent comme des mouches. Et ressuscitent rapidement, transformés en monstres à la force surhumaine et à l’appétit féroce. Les soucis de Margot concernant la fidélité de son petit copain et de sa meilleure amie vont devoir passer au second plan, ainsi que la phobie maniaque de son père journaliste, alors que le petit groupe tâche de survivre dans cet environnement de fin du monde hostile.

Au début, façon film catastrophe, on présente les différents protagonistes de ce roman d’aventure, classique et efficace. Les personnages sont bien typés, les deux adultes du groupe assez originaux, et la jalousie entre amies, bientôt supplantée par la vanité du garçon soucieux de plaire à une tierce adolescente, pimente les relations et complique les réactions. Le rythme est tenu sur la longueur, avec une alternance dosée de scènes d’action, de détails sanglants et de moments calmes. Un soupçon d’humour s’invite, avec notamment l’usage massif de désodorisant afin d’égarer le flair sensible des zombies stupides.