La prisonnière (Soixante-six ; 1)

LÉVESQUE Michel J.

À Tea Walls, Alexia, lycéenne modèle appréciée de tous, et son petit ami Ian sont sous le choc du décès de trois de leurs camarades dans un accident de voiture, quand un SMS anonyme leur assure qu’il s’agit d’un assassinat. Dans le même temps, à Hastings Horizon (Californie), James Fox, un jeune gangster, et ses trois frères et soeur se trouvent pris en tenaille entre les mercenaires du consortium pharmaceutique des frères Shattam et une horde d’individus que la pandémie de « méningite » a transformé en zombies cannibales.

Les deux aventures emmènent alternativement dans deux univers différents. D’un côté, l’impeccable sérénité inquiétante de Tea Walls où tous les adolescents portent un bracelet fixé dans le bras et un mystérieux tatouage sur l’épaule, de l’autre le chaos, combats sanglants, lutte pour la survie décrite jusqu’à la nausée. Dans ce premier tome d’une série parue en 2009 au Canada, le lecteur doit se laisser entraîner par ce thriller/fantastique sans essayer de dénouer, dans l’embrouillamini final, qui est vivant et qui est mort, le réel du virtuel, et attendre la suite pour connaître l’identité du mystérieux guide omniscient. De nombreux ingrédients mais un résultat touffu, aux longueurs lassantes, où l’intrigue est encore compliquée par un certain nombre d’aller-retour dans le passé.