Les plus belles mains de Delhi

BERGSTRAND Mikael

SuĂ©dois, la cinquantaine bedonnante, Göran raconte les pĂ©ripĂ©ties qu’il a vĂ©cues en 2009. AprĂšs son renvoi de la sociĂ©tĂ© de communication oĂč il travaillait en journaliste free-lance, il se laisse persuader par un ami, guide touristique, de participer Ă  un voyage en Inde. Sa vie d’homme divorcĂ© depuis dix ans, installĂ© dans un train-train Ă©goĂŻste, ne l’a pas prĂ©parĂ© Ă  encaisser le choc qu’il reçoit dans son corps et au plus profond de lui-mĂȘme en arrivant lĂ -bas. GrĂące Ă  Yogi, devenu son meilleur ami, il redĂ©couvre l’amour, le goĂ»t du travail et reste en Inde plus longtemps que prĂ©vu. Mikael Bergstrand est nĂ© Ă  Malmö comme son hĂ©ros. Il a vĂ©cu quatre ans Ă  New Delhi et parle de ce qu’il connaĂźt dans ce premier roman oĂč charme, violence et humanitĂ© se cĂŽtoient. Dans un style familier, souvent plein d’humour, il Ă©voque, Ă  la premiĂšre personne, la fragilitĂ© masculine face aux alĂ©as de la vie, notamment les ruptures sentimentales ou professionnelles, et les relations parents/enfants. Ici, le grand rĂ©vĂ©lateur, c’est l’Inde et les difficultĂ©s pour un EuropĂ©en de s’y adapter. Les odeurs, les bruits, les mendiants, tout y est, on s’y croit. Un beau rĂ©cit sensible, trĂšs facile Ă  lire.