Les murs et autres histoires (d’amour)

« Que le bonheur vous sourie ! » C’est par ce joli souhait que l’auteur termine quelques-unes de ses histoires (d’amour) écrites sous forme de contes. L’amour y est traité de bien des façons : celle d’un prisonnier qui aime cultiver les roses et entend une voix féminine venant de par-dessus le mur mitoyen de la prison des femmes, un dialogue s’ébauche, un rosier s’envole de l’autre côté du mur, petit rayon de soleil dans une amourette poétique et nostalgique ; celle du timide Keshavan qui se consume pour sa voisine et lui écrit des lettres pleines de candeur et d’espoir ne recevant en retour que quolibets ironiques jusqu’au jour où…  Tout est prétexte à décrire, avec fantaisie et bonne humeur, le poids des coutumes et des religions, l’injustice des castes en Inde, pays de l’auteur qui l’a parcouru en voyageur infatigable et défendu jusqu’à la prison. Ces petites histoires tendres et drôles si proches des mille et une nuits sont un régal de délicatesse. Un vrai bonheur.