Intimités

COLWIN Laurie

Dans l’ambiance de la bourgeoisie aisée new-yorkaise, des individus souvent brillants et cultivés se marient, se trompent parfois et analysent leurs sentiments. Succédant au recueil Rien que du bonheur (N.B. nov. 2006), ces onze nouvelles ont été écrites dans les années 1970 et deux d’entre elles ont donné lieu aux romans « Une épouse presque parfaite » et « Une vie merveilleuse ». Toutes reflètent un milieu un peu étriqué, ses maisons confortables, son conformisme, ses parfaites maîtresses de maison. L’auteur, de son écriture légère et élégante, donne vie en quelques lignes à ses personnages et pose un regard fin et subtil, toujours féminin, sur les relations entre les êtres, la naissance de l’amour, l’alchimie fragile des couples, les relations familiales, la fatalité de l’adultère. Pourtant, à la longue, les héroïnes et leurs compagnons finissent par se ressembler et les nouvelles, souvent inachevées, se distinguent mal les unes des autres.