Les Orientales. (Les aventures oubliées du Baron de Münchhausen ; 1.)

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Le baron, mué en Shéhérazade, doit, s’il veut survivre, raconter ses aventures au sultan dont il est l’esclave. Son imagination lui fait alors affronter des pirates et un monstre marin, rencontrer la foule dense de ses anciennes conquêtes féminines, puis devenir le Robinson d’une nouvelle Crusoëtte, Eve géante un peu cannibale. La visite d’un bateau hanté par une bande de spectres hideux clôt cette suite de petits récits dans lesquels il échappe à tous les périls, surtout à celui de la mort sans cesse évoquée sous les traits d’une veuve aux yeux vides.

Le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer en suivant ces brefs épisodes autonomes, soutenus par un très beau dessin évoquant l’aquarelle et la plume. Plusieurs pleines ou doubles pages sont des oeuvres à elles seules. L’humour, l’angoisse ou la tendresse traversent ce beau livre et font vivre d’autres péripéties à un héros bien connu. Les adolescents avertis le liront avec plaisir. On attend les prochaines péripéties.