Les ordonnances (La Conjuration d’Opale ; 4)

Marseille, XVIe siècle. Trois naufragés sont recueillis et guéris par Nostradamus qui confie une opale à chacun et leur demande de la transmettre à leurs héritiers. Après quelques décennies, les enfants de chacun des rescapés se rencontrent, tous trois en quête des mystérieuses pierres et de l’énigmatique secret qui les lie. Les heurts avec la secte Ars Magna et son exécuteur Ezéchiel rendent leur périple dangereux et l’aboutissement de leur quête improbable. Galileo, sous la pression de la secte, doit résoudre l’énigme des trois opales. À l’instar des autres tomes, les dessins de Grun sont majestueux, bien que les corps et visages apparaissent quelque peu figés, et admirablement mis en couleur. Ils semblent le seul attrait de ce tome, le scénario manquant de consistance. Une intrigue faible, des rebondissements assez plats et surtout un dénouement flottant : le mystère des trois opales n’est toujours pas dévoilé, alors que la quête, et avec elle la série, semble finie…