Les fleurs d’Alexandrie

ERRERA Eglal

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Il y a trois ans, Rebecca et ses parents ont été expulsés d’Égypte, leur pays d’origine où ils vivaient à Alexandrie, en bonne intelligence avec les Arabes. C’est le sort des Juifs, après la seconde guerre mondiale, un déchirement ressenti par toute la famille. Rebecca, quatorze ans, raconte les difficultés et la solitude de l’exil. Invitée pour dix jours de vacances à Alexandrie, elle ne doute pas de retrouver son amie Marina. Le temps a passé, les souvenirs d’enfance sont loin. Si c’est un bonheur de revoir les lieux aimés et Clémentine, la meilleure amie de sa mère, il est douloureux de réaliser que beaucoup de choses ont changé et surtout Marina, qui la reçoit comme une étrangère.

Roman sur le déracinement, la fuite du temps, plein de finesse et d’humour. La prise de conscience de l’adolescente est bien vue. L’auteure, née à Alexandrie, a écrit trois autres romans où l’on retrouve Rebecca, en particulier Les premiers jours, (2002) et L’été des becfigues (LJA, Janvier 2004).