Les fausses innocences.

JOB Armel

En Belgique, dans la région des cantons de l’Est, zone frontalière avec l’Allemagne : par une nuit de tempête, en pleine forêt, Roger Müller, le bourgmestre d’une petite commune, découvre un homme hagard et trempé. C’est Stembert, le médecin de la commune. Sa voiture a glissé dans le fossé. Exténué, il avoue qu’il s’enfuyait de chez lui pour aller retrouver sa maîtresse en Allemagne de l’Est. Müller le ramène chez sa femme. Le lendemain, à sa grande surprise, celle-ci vient à la mairie déclarer que son mari s’est tué en voiture quelque part en Allemagne…. Que s’est-il passé ? Müller a toujours été amoureux de Mathilda et veut la protéger. Se trame alors une intrigue étrange, bien menée, entre des personnages aux caractères renfermés, étouffés par le poids des traditions, figés dans le temps.

On retrouve dans ce roman d’Armel Job une atmosphère lourde et sombre, similaire à celle de ses écrits précédents (La femme manquée, NB mars 2000 ; Helena Vannek, NB avril 2002) et pour lesquels il reçut plusieurs prix. On se croirait dans un film de Chabrol.