Les derniers de la rue Ponty

SERIGNE

Comment se racheter du mal que l’on a fait ? Avec son grand manteau plein de billets, Gabriel, qui se dit ĂȘtre un ange, il en a en tout cas le prĂ©nom, arrive au SĂ©nĂ©gal pour consulter le marabout. Sa pĂ©nitence ? Sauver deux femmes. À partir de lĂ , l’auteur, plus connu comme rappeur sous le nom de Disiz la Peste, nous emmĂšne dans Dakar Ă  leur recherche.

Si l’intrigue et la construction de ce premier roman ont quelques faiblesses, en revanche les descriptions de la ville et de sa jeunesse – beaux garçons sĂ»rs d’eux mais inquiets, jolies filles rĂȘveuses et lucides – sont trĂšs bien dĂ©crites, avec en filigrane la duretĂ© des vies prĂ©caires et leurs folles espĂ©rances. Des petites scĂšnes de vie trĂšs colorĂ©es, pleines de vivacitĂ©, rendent la lecture plaisante, dĂ©paysante et souvent Ă©mouvante.

 C-M. T. et B.T.