Publié en 2012 en Suède, ce roman est un pur remake des Club des Cinq d’Enid Blyton, valeur sûre des années 60.
Quatre enfants – tous cousins et nantis d’un chat plutôt que d’un chien – sont confiés par leurs parents à une tante artiste, le temps des vacances. La tante est la seule habitante d’une île près de la côte suédoise. Sans instinct maternel, elle leur laisse le champ libre, et ne tarde pas à s’absenter : des faussaires inondent les marchands d’art de Stockholm de copies de ses oeuvres… Il ne reste plus aux quatre cousins, livrés à eux-mêmes, qu’à observer de mystérieux feux dans le bois et des vols de denrées alimentaires dans la cave, pour que leur imagination s’enflamme…
Surtout celle de la cadette d’ailleurs, jamais à court d’idées pour prévoir les pires catastrophes. Et ce n’est pas la moindre des choses qui fait perdre de son intérêt et de sa crédibilité au roman au suspense téléguidé et cousu de fil blanc. L’écriture, par contre, manque sérieusement d’imagination. Cette littérature de série – d’autres titres sont annoncés — se veut de celles qui « font lire les mauvais lecteurs », dit-on…