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Abou Kassem, le riche marchand oriental, est célèbre pour son avarice et ses babouches puantes toutes rapiécées. Mais celles-ci commencent à lui attirer de gros ennuis et c’est impossible de s’en débarrasser ! Il finit par supplier le sultan lui-même de les garder, car « marcher pieds nus, c’est moins cher ».
Ce court conte facétieux, a inspiré à Guilloppé une illustration d’une vive expressivité, accompagnée de beaux jeux d’ombre. Le grand format est intelligemment conçu pour une séance en groupe : six grandes doubles pages cartonnées peuvent être présentées à la ronde ; la dernière page déroule le conte en quelques paragraphes imprimés sur un rabat qui peut être retourné et lu sans difficulté par le conteur. La chute de l’histoire, reprise des contes des Mille et une nuit, déçoit un peu, les babouches finissant au musée. Le texte a de nombreuses formules d’oralité propres à la conteuse qui l’a adapté.