Les Assistants

WILLIAMS Robin Lynn

Hollywood. De Michaela la bimbo, qui ne se remet pas d’avoir presque obtenu un rôle dans « Friends », à Rachel la Texane naïve, ils sont cinq, parmi des milliers, à vouloir devenir acteur, scénariste ou manager. En attendant, ils sont assistants; et ce n’est pas une sinécure, quand leurs employeurs sont une comédienne sur le déclin, accro aux médicaments, un jeune premier qui enchaîne les fêtes ou un manager stupide concentré sur ses séances d’UV. Corvéables à merci, sur le fil du renvoi, leurs rencontres et l’espoir les aident à tenir. Ouf ! Le happy end sera au rendez-vous.

 

L’auteure, qui fut elle-même assistante d’acteurs, offre, comme premier roman, une joyeuse comédie au vitriol: sexe, drogue et cynisme règnent dans les coulisses de l’usine à rêve. Les individus sont égocentriques, vulgaires, méprisants, manipulateurs. Heureusement, nos jeunes héros, plutôt sympathiques et attachants, sauront conserver ou regagner leur intégrité. Chaque chapitre donne la parole à l’un d’entre eux, dans un style pétillant, jeune et déluré. Après un début où l’on se perd un peu dans les noms et les fonctions, les histoires, drôles et animées, s’entremêlent avec habileté.