La vie était belle

MULLER Martine Marie

Dieppe, 1963. Éric Aubin, dix-huit ans, est domestique chez les d’Estignac. Orphelin, élevé par une nourrice, c’est un révolté qui n’a qu’une passion : le cinéma. Quand il rencontre sur la plage le mystérieux sir Archibald qui lui propose de tourner un film sur Dieppe sous l’Occupation, il saute sur l’occasion. Avec les interviews de témoins de l’époque, le film dévoile divers secrets, ranime des rancoeurs, mais ouvre à Éric la porte de la carrière qu’il n’osait espérer et révèle la véritable identité de sir Archibald. Après Les Enfants de l’Arche (NB mars 2008) dont l’action se situait dans la région de Rouen, Martine Marie Muller installe son nouveau roman à Dieppe, vingt ans après la seconde guerre mondiale. Elle connaît manifestement très bien les lieux et les événements qui s’y sont déroulés. Un peu caricaturaux, les personnages sont bien dessinés. L’aventure, fertile en péripéties et nourrie de souvenirs du conflit, va en s’accélérant et maintient le suspense, malgré un côté rocambolesque où le lecteur sera à l’aise s’il a gardé une âme d’adolescent !