Les allongés

WILLIAMS Charlie

&

 

Les ennuis de Blakey, gros biceps, petit cerveau, ont commencé avec la mort de sa femme dans l’incendie criminel du bar où il travaillait et avec l’hostilité des trois frères Munton, les caïds du coin. Pour un videur professionnel tel que Blakey, le “respect” s’entretient de deux façons : on boit et on cogne ou l’inverse. Parfois on a la main lourde et ça fait un cadavre…

 

D’intimidations en règlements de compte, de hold-up en vengeances sadiques, on suit les mésaventures de ce anti-héros malchanceux et de ses protagonistes avec un certain intérêt car le suspense est plutôt bien entretenu. Bien qu’anglais, ce roman est de la même veine que les romans noirs américains, décrivant un monde fruste à la langue argotique et au comportement vulgaire. Tout le monde n’aime pas forcément et la chute est décevante. On reste sur sa faim. Sans doute est-ce voulu puisque l’éditeur annonce une trilogie ?