Léo en petits morceaux

ITOÏZ Mayana

Pays basque 1965.  Franz, un allemand, fait visiter le sud de la France à sa femme. De passage devant une grande maison, il lui semble reconnaître l’auberge où il était jeune soldat pendant la guerre. Il hésite, et sur pression de sa femme, ils frappent . La porte s’ouvre sur une personne qu’il reconnaît de suite : Léo ? C’est toi?  Franz ! Entrez … Autour d’un café, ils se remémorent leur jeunesse et la période d’occupation où Léa jeune fille et sa famille hébergeaient les occupants allemands dans l’auberge familiale. 

Une fois Franz parti, Léo est replongé dans les souvenirs de ces années de guerre où, jeune fille pleine de vie, elle découvrait, candide, le grand amour dans les bras de Félix, jeune soldat allemand…

Commence le récit d’une vie de femme entre 1942 et 2001, rythmée par des moments qui parlent de guerre , bien sûr, mais d’amitié et d’amour et de tous ces instants de la vie fait de joies et de peines.

L’autrice s’est librement inspirée d’une photo appartenant à sa grand-mère et de toutes les histoires qu’elle lui a racontées autour de cette photographie. Et le lien affectif empreint d’émotion opère…

Le scénario très personnel, émouvant et tendre, est porté par un découpage de dessin fin et fragile qui rythme merveilleusement bien ces petits morceaux de la vie d’une femme attachante.

(PP)