L’effet Pygmalion

LAMBERT Emmanuelle

Atteint d’ostĂ©oporose, Ned (15 ans) porte un exosquelette. RetranchĂ© dans son armure de mĂ©tal qui, pense-t-il, le rend irrĂ©mĂ©diablement dĂ©calĂ©, le jeune AmĂ©ricain orgueilleux et associable est un gĂ©nie de l’intelligence artificielle. Gregory Lawrie (50 ans), savant Ă  l’esprit libre, alcoolique, ronchon et provocateur est, quant Ă  lui, un as de la robotique. « Les androĂŻdes pourront-ils un jour passer pour des humains ? » : Ned en est convaincu. Il s’allie avec Lawrie pour crĂ©er l’androĂŻde parfait : ce sera Eva
 qui n’a pas fini de les surprendre. DĂ©passĂ©s les deux virtuoses ? Un peu, peut-ĂȘtre !   Ce roman de science-fiction pousse nĂ©cessairement Ă  s’interroger sur les limites Ă©thiques (voire morales) de la Science : c’est le but ! Les premiĂšres pages surabondent en dĂ©tails techniques et les caractĂšres forts des protagonistes laissent prĂ©sumer d’une Ă©volution technologique innovante et finalement couronnĂ©e de succĂšs. Pour un peu demain serait dĂ©jĂ  aujourd’hui. Étonnamment, il va bien y avoir progression, mais pas dans le sens prĂ©vu : les bons vieux sentiments, ça change tout. (M.-F.L.-G. et J.G.)