Le Voyageur de papier

Jeune professeur de lettres, il devient vite journaliste littéraire, collaborant au fil des ans avec Le Figaro, Valeurs Actuelles, Livres Hebdo, entre autres ; il s’engage dans l’édition, dirige plusieurs collections, publie un inédit de Gide ; il voyage beaucoup (un long chapitre est consacré à son Inde bien-aimée) ; il se passionne pour la chanson et la musique de variétés actuelle ; il écrit des dizaines d’ouvrages, anthologies, romans, essais, poésies, reçoit un prix de l’Académie française… Ce faisant, toujours en train de poursuivre quelque projet, il interroge mille personnes, partage de mémorables moments avec Duras ou Gainsbourg, tisse des liens amicaux avec Ravi Shankar ou Catherine Gide. Le petit monde de l’édition apparaît ici sous tous ses aspects, prestigieux, financiers, conflictuels. Auteur et éditeur lui-même, Jean-Claude Perrier s’y met en scène sans forfanterie ni agressivité. Après Passage de la mère morte (NB juin 2008), il poursuit son histoire où vie professionnelle et affective se mêlent, dans une chronologie parfois bousculée. Sa passion pour la littérature, un penchant naturel à l’admiration et à la bienveillance le rendent sympathique. La culture toujours discrète, le style élégant, l’humour ajoutent leurs agréments à la lecture.