Le volontaire

Le jeune patriote polonais Witold Pilecki a choisi la carrière militaire pour défendre son pays sur lequel plane la double menace nazie et bolchevik. À trente-huit ans, en 1940, il se fait interner à Auschwitz pour témoigner et tenter de libérer le camp. Pendant plus de deux ans, il réussit à survivre à l’horreur qu’il vit et côtoie, et à monter un réseau clandestin qui transmet des informations aux Alliés. Après son évasion, sa conduite est exemplaire durant le siège de Varsovie par les Allemands. Mais le conflit mondial réglé, il gêne les communistes portés au pouvoir par les Russes. Il est fusillé en 1948.

Marco Patricelli s’est inspiré des écrits de l’officier polonais sur Auschwitz. Ils composent les passages les plus forts – et combien insoutenables – de la biographie de cet homme de la trempe de Ian Karski. L’histoire bouleversée de la Pologne de l’époque prend tout son relief à la lumière de l’action de Pilecki et fait comprendre la complexité de tout ce qui s’y est passé avant, pendant et après la seconde guerre mondiale. Dommage que l’accumulation de noms et de détails rende souvent la lecture ingrate.