Le Silence de ma mère

SILBER Antoine

Installé dans une grande maison à Neauphle-le-Château, il reconsidère sa vie. Troisième enfant dans une famille aux revenus modestes, il a toujours idéalisé sa mère, artiste peintre au caractère fantasque. Aidé par une psychanalyste, il tente d’analyser son amour pour sa mère, sa frustration à la naissance de sa soeur qui le prive du statut de « petit dernier », son repli sur lui-même lorsqu’il est mis en pension à l’âge de dix ans. Jeune homme, il s’était éloigné volontairement de sa famille. Lorsqu’il retrouve sa mère, amoindrie, à l’hospice de Pontchartrain, le spectacle lui en est insupportable…

 

Ce premier roman autobiographique semble, pour Antoine Silber (journaliste, soixante-quatre ans), une façon de se décharger, après la mort de sa mère, de souvenirs trop lourds en soulignant tous les manques dont il a souffert. Démarche courante chez les romanciers, souvent impudique, contée ici dans une langue et un ton suscitant peu l’empathie.