Le sang de la victoire

FURST Alan

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1940. Lors d’une traversĂ©e de la mer Noire, Ilya Serebin, Ă©crivain et journaliste russe exilĂ© en France, est recrutĂ© comme espion pour empĂȘcher l’exportation du pĂ©trole roumain vers l’Allemagne nazie. Endossant une fausse identitĂ©, il dĂ©bute sa mission Ă  Bucarest  accompagnĂ© de Marie-Galante, une bourgeoise française. MalgrĂ© la menace allemande, ils tenteront de crĂ©er un rĂ©seau d’agents de renseignement s’étendant sur toute l’Europe de l’Est afin d’enliser la machine de guerre nazie.

 

Le sang de la victoire semble suivre la trame historique du roman Le royaume des ombres (N.B. juin 2007), reprenant Ă©galement le personnage du comte Polanyi. Alan Furst s’attarde Ă  dĂ©crire les pays de l’Europe de l’Est dĂ©chirĂ©s par la vague hitlĂ©rienne. MalgrĂ© un contexte historique riche, la narration est hachĂ©e par une succession de paragraphes sans transition et le rĂ©cit est rendu confus par un foisonnement de personnages jamais prĂ©sentĂ©s et une intrigue que partiellement dĂ©voilĂ©e. Effort et obstination sont nĂ©cessaires pour s’investir dans ce roman.