Le ravin de la femme sauvage.

SIMON Jean-Yves

Dans ce premier roman, Jean-Yves Simon donne la parole Ă  un Juif pied-noir qui a passĂ© son enfance en AlgĂ©rie et raconte sa vie en relation avec sa famille. Tout d’abord, le pĂšre, trĂšs attachant, jovial, Ă©lĂ©gant, autoritaire aussi et un peu macho. Sur sa tombe, il se souvient… Puis sa mĂšre – qu’on a mariĂ©e Ă  son pĂšre, dit-elle –, excellente maĂźtresse de maison, qui voue un amour passionnĂ© Ă  son fils aĂźnĂ©. Elle dit innocemment au cadet – le narrateur –  « je t’aime aussi ». Celui-ci l’accompagne longuement Ă  la fin de sa vie ; alors qu’elle est malade, hospitalisĂ©e, il la visite, la soigne et l’entoure jusqu’au bout. La troisiĂšme partie est consacrĂ©e Ă  l’affrontement entre les trois frĂšres devenus orphelins qui se rĂ©concilient finalement sur le nom d’un arrĂȘt de trolley : Le ravin de la femme sauvage.

 

Cette histoire touchante est Ă©crite dans une langue recherchĂ©e, assez bavarde : elle est attendrissante, certes, mais un peu larmoyante. Signalons les pages consacrĂ©es au “festin” ou comment confectionner un couscous dans les rĂšgles de l’art : un rĂ©gal en perspective !